Archive for Trucs et astuces

Comment réaliser des pommes château ?

  • 500 g de pommes de terre
  • 5 cl d’huile
  • 50 g de beurre

Préchauffer le four à 200°.
Peler et laver les pommes de terre.
Tailler les pommes de terre de manière à ce qu’elles soient toutes de la même longueur (6 cm) puis donner une forme ovoïde à chacun des morceaux.
Réserver les parures pour une autre préparation (purée, soupe…).
Réserver les pommes de terre dans un bain d’eau froide jusqu’à l’utilisation.
Disposer les pommes de terre dans une casserole d’eau froide.
Porter à ébullition puis égoutter les pommes de terre.
Faire chauffer une poêle avec de l’huile.
Faire rissoler les pommes de terre jusqu’à obtention d’une belle coloration.
Une fois que les pommes de terre sont dorées, les enfourner à 200° avec le beurre.
Vérifier la cuisson des pommes de terre en les piquant à l’aide de la lame d’un couteau qui ne doit rencontrer aucune résistance.
Dans le cas contraire, poursuivre la cuisson.
Saler puis servir en accompagnement d’un poisson ou une viande.

Comment réaliser des carottes glacées ?

  • 500 g de carottes
  • 20 cl d’eau
  • 20 g de sucre en poudre
  • 30 g de beurre
  • Sel

Laver et peler les carottes.
Donner une forme ovale aux carottes (les « tourner »).
Pour cela couper d’abord les carottes en tronçons de 5 cm puis supprimer les angles jusqu’à obtenir la forme d’une olive.
Réserver les parures de carottes pour une autre recette telle que de la purée ou de la soupe.
Pour cuire et glacer les carottes, les déposer dans une casserole large et peu haute à bord droit (sautoir).
Ajouter l’eau, le beurre, le sel et le sucre.
Réaliser une cheminée en papier sulfurisé (un disque de la taille de la casserole avec un trou au milieu).
La cheminée en papier sert à réussir la cuisson en permettant une évaporation lente.
Cuire à feu doux pendant 15 à 20 minutes.
Vérifier la cuisson en piquant les carottes avec la pointe d’un couteau qui ne doit rencontrer aucune résistance.
Au fur et à mesure de la cuisson, le sucre cuit et caramélise.
Sans coloration on réalise des carottes glacées « à blanc ».
Dans le cas des carottes glacées « à brun » on cherche une légère coloration.
Lorsque les carottes sont cuites, les sortir de la préparation liquide.
Au moment de servir les carottes (en accompagnement d’une viande en sauce), faire chauffer le liquide puis le laisser réduire en sirop avant de rouler les carottes dedans afin de les glacer (les enrober afin de les faire briller).

Comment cuire une araignée de mer ?



La chair de l’araignée femelle a un goût plus fin que la chair du mâle. Il est donc préférable de choisir un mâle pour réaliser des recettes et une femelle pour la manger nature.

Par ailleurs, la moussette est le nom donné aux jeunes araignées de moins de deux ans. Elles sont pêchées sur la côte Ouest du Cotentin chaque année durant une période courte (entre avril et juin). Elles ont la particularité de se décortiquer facilement et d’offrir une chair tendre et savoureuse.

Pour 1 personne :

  • Une araignée de mer ou une moussette
  • 1 oignon
  • 1 carotte
  • 1 bouquet garni (thym, laurier, persil)
  • Gros sel
  • Quelques grains de poivre

Préparer préalablement un court-bouillon
Peler un oignon, puis le couper en quatre.
Peler une carotte, puis la couper en rondelles.
Réaliser un bouquet garni (thym, laurier et persil).
Disposer dans une grande cocotte d’eau froide les morceaux d’oignon et de carotte ainsi que le bouquet garni et les grains de poivre.
Saler (une cuillerée à soupe de gros sel par litre d’eau).
Porter la préparation à ébullition.

Comment cuire l’araignée de mer ?
Passer l’araignée sous l’eau afin d’enlever les impuretés.
Plonger l’araignée (pattes repliées) dans le court-bouillon bouillant.
Au début de la cuisson maintenir quelques minutes l’araignée au fond de la cocotte en appuyant dessus à l’aide d’une cuillère.
Laisser cuire (frémir) sans couvrir pendant environ 15 minutes pour une araignée ou 12 minutes pour une moussette.
Au terme de la cuisson, retirer la cocotte du feu puis laisser refroidir pendant quelques minutes avant d’égoutter le crustacé et d’en ôter l’opercule afin d’évacuer l’eau de l’intérieur de la carapace.
Déguster l’araignée tiède ou froide avec une mayonnaise et du pain frais

Comment réussir un caramel au beurre salé ?


  • 100 g de sucre blanc en poudre
  • 125 g de crème liquide entière (30 à 35 % de matière grasse)
  • 25 g de beurre salé en morceaux (ou beurre doux + sel)

Avant de commencer, peser les ingrédients nécessaires.
Travailler prudemment en raison du risque de brûlure dû à la température élevée du caramel.
Choisir de préférence une poêle épaisse de couleur claire afin de bien voir la coloration du caramel qui serait amer s’il était trop foncé (trop cuit).
Préchauffer la poêle avant de répartir dans le fond de celle-ci le sucre blanc en poudre.
Lorsque le sucre commence à fondre, incliner la poêle afin d’obtenir un caramel homogène.
Il ne faut surtout pas remuer le sucre avant qu’il ne soit complétement fondu afin d’éviter la formation de grumeaux.
Stopper la cuisson du caramel lorsque celui-ci est doré.
« Décuire » le caramel, c’est-à-dire y ajouter le beurre en morceaux.
Commencer à mélanger, puis ajouter la crème liquide en plusieurs fois en prenant soin de porter la préparation à ébullition entre chaque ajout de crème liquide.
Sans cette précaution, le caramel ne serait pas homogène.
Laisser finalement cuire le caramel à feu doux pendant 3 minutes.
Réserver le caramel au beurre salé dans un bol recouvert d’un film alimentaire puis le laisser refroidir.
Si besoin, le caramel peut être légèrement chauffé avant l’utilisation.
Si la sauce obtenue est trop épaisse, il est possible de la « détendre » en ajoutant un peu de crème liquide jusqu’à obtention la texture souhaitée.
Si la texture est granuleuse, il est possible de mixer et de filtrer le caramel.
Si le caramel est trop cuit, on peut atténuer l’amertume par un ajout de sel.
Cette sauce peut être aromatisée en fonction de l’utilisation prévue avec des épices, des herbes ou du jus de fruits.
Afin de nettoyer facilement le matériel, le laisser tremper dans de l’eau puis attendre sans frotter que le caramel fonde.

Comment et pourquoi réaliser un fumet de poisson ?

Le fumet de poisson est une base qui sert de liquide de cuisson (riz, risotto…) ou pour confectionner des sauces (sauce au vin blanc…)
On compte environ 20 % de garniture aromatique par rapport au poids d’arêtes de poisson.
Le résultat diffère selon les arêtes utilisées.
Les poissons gras (saumon, maquereau) donnent des bouillons troubles peu savoureux.
Les poissons de roches (rouget, vive) donnent des saveurs corsées.
Les poissons blancs (cabillaud, bar, daurade) donnent des fumets parfumés et clairs.
Les poisson plats (sole, turbot) donnent une texture gélatineuse intéressante pour la texture des certaines ou des gelées.

Pour un litre de fumet :

  • 1 kg d’arêtes de poisson (les demander au poissonnier)
  • 1 litre d’eau
  • 10 cl de vin blanc
  • 50 g de carotte
  • 50 g de blanc de poireau
  • 50 g d’oignon
  • Ail, échalote, thym, laurier (facultatif)
  • 20 g de matière grasse (huile ou beurre)

On ne sale pas le fumet de poisson car il est parfois destiné à être concentré (réduit).
Le sel sera ajouté ultérieurement en fonction de la recette.
Concasser grossièrement les arêtes poisson.
Retirer les parties sanguinolentes en lavant les arêtes dans un grand volume d’eau froide (limoner).
Découper la garniture aromatique en dés.
Dans une cocotte, faire chauffer la matière grasse sans la colorer.
Ajouter les dés de garniture aromatique.
Laisser précuire doucement (suer) pendant une minute.
Ajouter les morceaux d’arêtes égouttés.
Laisser cuire pendant quelques minutes à feu doux.
Verser le vin blanc puis compléter en recouvrant les éléments avec de l’eau froide.
Porter la préparation à ébullition.
Écumer afin de supprimer les impuretés.
Faire cuire doucement (frémir) pendant 20 minutes.
Filtrer le fumet de poisson.

Glaçage miroir au cacao


Ce glaçage sert à décorer un gâteau au chocolat.

  • 90 g de sucre en poudre
  • 50 g d’eau
  • 3,5 feuilles de gélatine (7 g)
  • 25 g de cacao en poudre non sucré
  • 50 g de crème liquide

Faire tremper la gélatine dans un saladier d’eau froide afin de la réhydrater.
Dans une casserole, mélanger ensemble l’eau, le sucre, la crème liquide et le cacao.
Porter à ébullition.
Retirer du feu.
Essorer la gélatine.
Incorporer la gélatine essorée.
Mélanger.
Passer la préparation au tamis (passoire).
Laisser le glaçage refroidir avant de l’utiliser (environ 25°).
Sortir le gâteau du congélateur et le poser une grille sur un plateau.
Poser le gâteau congelé sur la grille.
Verser le glaçage sur le gâteau congelé et lisser à l’aide d’une spatule afin d’ôter le surplus.
Décorer le tour avec des éclats d’amandes.
Ajouter éventuellement une décoration en chocolat noir.
Réserver le gâteau au réfrigérateur pendant quelques heures avant de le servir.

Comment conserver et utiliser la levure de boulanger ?

Diviser la levure en morceaux, en fonction du poids nécessaire pour chacune des recettes (compter 20 g de levure de boulanger pour 500 g de farine).
Envelopper chacun des morceaux de levure dans un film alimentaire puis les conserver au congélateur.
Sortir la levure du congélateur environ une heure avant de l’utiliser, puis la laisser décongeler à température ambiante.
Prendre la précaution au moment de l’utilisation d’éviter l’excès de chaleur : faire fondre la levure dans un liquide tiède (eau ou lait), mais jamais chaud.
Mélanger préalablement ensemble la farine et le sel afin d’éviter que la levure ne soit en contact direct avec le sel pur.

Comment réaliser un sirop d’imbibage (punchage) ?

Le sirop d’imbibage est utile à la préparation de nombreux gâteaux. Il sert à imbiber le biscuit (génoise, …) afin de le parfumer et de le rendre plus moelleux. Pour obtenir un résultat très goûteux, il est préférable de préparer le sirop à l’avance (la veille). On choisit les arômes du sirop en fonction de ses goûts et de l’utilisation prévue (fraisier, framboisier, baba, savarin, moka…).

Pour un gâteau moyen (environ 8 personnes) :

  • 75 g de sucre
  • 150 d’eau (15 cl)

(soit une mesure de sucre pour deux mesures d’eau)

Arômes possibles au choix en fonction du gâteau

  • Café (par exemple pour le moka)
  • Jus d’agrume (par exemple pour les gâteaux aux fruits)
  • Zeste d’agrume (citron vert, citron jaune, orange)
  • Vanille
  • Épices (anis étoilé/badiane, cannelle, …)
  • Infusion (verveine, camomille)
  • Eau de fleurs d’oranger
  • Alcool au choix (amaretto, rhum, kirsch, liqueur de fruit…)

Choisir et préparer les ingrédients en fonction du gâteau à réaliser.
Prélever le jus et le zeste de l’agrume choisi, le cas échéant.
Dans une petite casserole, faire chauffer ensemble l’eau et le sucre.
Laisser bouillir jusqu’à obtention d’une consistance sirupeuse (105°).
Ajouter au sirop de sucre les arômes choisis (épice, zeste, jus, …).
Réserver le sirop dans un récipient afin qu’il refroidisse.
Ajouter enfin l’alcool (facultatif) au sirop refroidi.
Passer le sirop d’imbibage au chinois (passoire) avant de l’utiliser.
À l’aide d’un pinceau, imbiber le biscuit avec le sirop.
Terminer ensuite le gâteau (montage, décor…).

Comment bien choisir un melon ?

Pour bien choisir un melon, il faut observer son pédoncule.
Si celui-ci se décolle facilement, c’est que le melon est bien sucré.
En plus, le melon doit être lourd, avoir une écorce souple et de préférence craquelée.

Par ailleurs, pour conserver le melon avant la dégustation, il est préférable de l’envelopper dans un film alimentaire. Sans cette précaution, l’odeur forte du melon pourrait rapidement donner du goût aux autres aliments stockés dans le réfrigérateur.

Les amateurs de “sucré-salé” peuvent déguster le melon en entrée avec du jambon fumé.

Comment réaliser des frites ?

Pour 4 personnes :

  • 1 kg de pommes de terre à chair ferme (Binje de préférence)
  • Huile d’arachide (respecter la quantité préconisée pour votre friteuse)
  • Sel

Première cuisson
Préchauffer la friture à 140°.
Peler les pommes de terre, puis les découper en bâtonnets réguliers d’environ 5 cm de long (plus les bâtonnets sont fins, plus la cuisson est rapide).
Laver les bâtonnets dans un grand saladier d’eau pour en ôter le plus possible d’amidon.
Égoutter les bâtonnets et les sécher à l’aide d’un papier absorbant.
Le déposer bien secs dans le panier de la friteuse.
Plonger doucement et prudemment le panier de la friteuse dans l’huile à 140°.
Laisser précuire les frites pendant 8 minutes.
Au bout de ces 8 minutes, sortir le panier de frites précuites de l’huile et les laisser s’égoutter, puis chauffer l’huile seule à 175°.

Seconde cuisson
Une fois que l’huile est à 175°, y plonger doucement et prudemment le panier contenant les frites précuites.
Laisser dorer les frites pendant environ 3 minutes.
Pendant ce temps, recouvrir un grand plat de papier absorbant.
Égoutter les frites dorées et les déposer sur le papier absorbant.
Les saler aussitôt puis les servir.
Enfin, l’huile de friture refroidie peut être filtrée et réservée afin de la réutiliser (5 fois environ).

Important
Respecter les quantités d’huile et de frites recommandées pour la friteuse utilisée afin de bien réussir la cuisson et de ne pas s’exposer au danger de faire déborder la friteuse. L’huile chaude doit être utilisée prudemment car elle est extrêmement brûlante et peut s’enflammer. Pour une quantité de frites importante, il faut impérativement procéder en plusieurs fois.

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